Deal with me !

De tout temps, la vie a sue trouver son chemin. Peut importe les barrières que la nature et les hommes lui imposent, elle trouve la place d'exister et de survivre malgré tout. C'est ainsi que je vis ma vie. Rien ne m'arrête si ce n'est les barrières que je m'impose à moi même.

Conçue lors de la fête de Candrävii unissant sous la forme de deux jeunes amants la lune et le soleil, mon peuple a toujours attendue de moi de grandes choses et hélas, je ne sus pas satisfaire à leur exigence. Sans doute désiraient ils de moi plus que je n'étais capable d'offrir. Enfant solitaire, je ne trouvais de paix que dans la fabrication de bijoux, art que j'ai sue maîtriser dés mon plus jeune age façonnant avec la plus grande habileté les pierres et les métaux précieux ou non aussi facilement que le plus doué des orfèvre.  Grandissant au sein d'un clan fort et unis, je n'eus jamais à manquer de rien et cela même après la mort de mes parents.

Dés cet instant, le clan entier me pris sous son aile et plus précisément le marchand de notre ville qui fit de moi son apprentie à l'age de 10 ans à peine. Je développais donc auprès de lui en plus de mon sens artistique inné un sens des affaires et des aptitudes hors normes pour la vente et troc.

Je grandissais donc dans ce nouveau milieu ou je m'épanouissais de jour en jour jusqu'à ce qu'enfin arrive mon grand moment ! Le rituel du passage à l'âge adulte qu'aucun Triyana ne peut ignorer. Comme les autres enfants de mon âge je partis donc à la chasse au tigre à dents de sabre ! Mon père adoptif prévoyant m'appris quelques années avant la maniement de l'arc avec une prédilection pour l'arc long plus flexible et léger que l'arbalète. C'est donc forte de ce savoir que j'entamais ma traque. Grimpant les montagnes, passant par des chemins inconnus, je finis par le trouvé. Comme tous les Tiyanas, je savais grimper aux arbres et cela depuis mon plus jeunes âges et c'est donc sans surprises que je choisi le plus haut d'entre eux comme point d'observation. J'attendis patiemment. Sachant ses animaux chasseurs nocturne, je laissais donc poindre le soleil et c'est lorsque l'astre de jour fut au plus haut que je m’avançais en prenant soin de ne pas être dans le sens du vent. Toujours à bonne distance, je m'apprêtais à tirer sur l'animal, après un bon ajustement, je tirerais droit dans le cœur de l'animal. Celui-ci mourut sur le coup. Il était à présent temps d'aller prendre mon dû.

C'est à ce moment que tout bascula pour moi. Tapi derrière les arbres, une ombre surgit et me poussa violemment au sol. Feyton le plus méprisable des nôtres vola sous mes yeux les dents de sabres du grand tigre que je venais tout juste de tuer avant de s'enfuir dans le cœur de la forêt me laissant là, seule et choquée de ce qui venait tout juste de ce passer.

C'est ainsi que je rentrais au village sans mes dents de sabres. Evidemment cela fut une honte pour mon clan et encore plus pour mon père adoptif. Feyton triomphant fut porté tel un sauveur et moi traité en paria à partir de cet instant. Bien sur j'aurais pu dire que ce qu'il s'était passé, mais personne ne m'aurait crue et cela aurait été encore plus difficile à accepter. Je choisis donc l'exil. Laissant un mot à mon père, je pris le strict minimum et je partis direction une autre grande ville éloignée de ma communauté où personne ne connaîtrait mon déshonneur et où je pourrais me faire ma propre réputation !

Cette ville montagneuse était presque aussi grande que Sinadù ma ville d'origine. Les gens y étaient nombreux et me fondre dans la masse fut assez simple. Habile vendeuse, je proposais mes services au Troc de la ville. D'abord au plus bas, je montais rapidement les échelons. Peu à peu, le prioritaire du Troc et moi même sommes devenus de très très bons amis et bien plus au fil du temps. Nous, nous sommes mariés lors de ma dix-septième année et cela fit de moi la co-propriétaire de son Troc l'Armassian. Les années et les saisons passèrent et c'est une fois de plus la mort qui me fit perdre mon bien le plus précieux. Alcidius mon époux mourut d'une fièvre inconnu et me laissa veuve à 22 ans à peine. J'héritais bien entendu de ses biens, le Troc, notre demeure, mais rien ne su consoler ma peine...

Le temps a passé depuis, partout se murmure des rumeurs sur des étrangers débarqués dans la cité des ancêtres. Je me décidais donc après des années d'exil à revenir chez moi à Sinadù pour rencontrer ce nouveau peuple. Il y a surement des affaires à faire avec eux et si c'est le cas, ce sera moi qui me remplirais les poches et pas un autre !