Mission 1 : installation sur le site Alpha

Mission 1

Installation sur le site alpha.

L'utilisation d'une masse est plus que judicieuse. Je m'en saisie également d'une et j'entreprends aussi de briser les rochers. C'est un travail fastidieux que je me félicite de faire à trois et non seul. A peine les premiers coups donné que les rochers se fissurent et finissent par éclater en morceaux. Alors que je continue ma dure besogne, un cris me fait stopper net ! L'instinct me fait porter la main à mon arme de poing dans son holster à ma ceinture. Sur les traces du cris, je stop tout comme Silver lorsque la voix de Camille annonce que tout va bien. Ce n'était qu'un gros insecte. Silver grogne une fois de plus de ne pas lancer des alertes inutile et pour une fois je l'approuve. Si tout le monde se mettait à crier de la sorte à la moindre petite bête, nous serions bien en peine de différencier une véritable alerte d'une fausse. Mais il est inutile d'en rajouter puisque mon second l'a déjà fait.

Silver murmure ensuite que nous aurions dû laisser les scientifiques aux campement. "Hélas Colonel nous n'avons pas assez de main pour ignorer même les plus petits bras qui nous offrent leur aides." Je range ensuite mon arme dans son holster et je m'en retourne à mes rochers. Hana nous rejoint à son tour en nous proposant une brouette d'un genre totalement novateur. Je souris en la remerciant. "Merci beaucoup ça nous sera très utile." Mon frère aimerait la conduire et je ne suis pas contre. "Pourquoi pas. Je vais chercher une pelle pour déblayer les morceaux les plus petits et nous monterons les plus gros à deux." Je file ensuite chercher une pelle et on commence à déblayer.

Nous sommes assez rapide et les pierres sont briser et dégagées rapidement. Les heures passent et mon regard finit par se poser autour de moi et j'aperçois les visages fatigués surtout des non militaires.  Je propose donc de faire une pause pour tous histoire de se restaurer un peu. "Je pense qu'une petite pause fera du bien à tous. Il y a de quoi manger alors mangeons. Une petite heure de pause pour tous ensuite on reprends le travail. La nuit tombe vite ici et j'aimerais que tout soit déblayer rapidement." La luminosité a déjà grandement baissée en effet...

(c) princessecapricieuse

Actions:

C’était un peu dur pour l’orgueil à admettre… Mais visiblement, sa peur n’avait semblé inquiéter personne. Qu’il se fasse copieusement engueuler par Julian Silver passait encore… Il avait eu pour rôle de sécuriser les lieux et après leur sortie nocturne d’il y a quelques temps Camille savait que le militaire était du genre à aboyer facilement. En revanche, d’être au mieux ignorer par le reste des personnes présentes l’avait un peu troublé. En fait, surtout venant de leur Général. Ce dernier, qui était le garant de leur bien être malgré tout ne s’était même pas intéressé à la créature qui l’avait effrayé. N’avait même pas demander à Derbyshire si tout était ok, rien…

En fait, il n’y avait bien eu que Derbyshire, le « docteur » Derbyshire donc, pour s’intéresser à l’objet de sa récente angoisse et vérifier ce qu’il en était. Et en guise d’informations, il en savait bien peu.

« Je dois comprendre que ces bêtes là ne sont pas empoisonnées ni rien alors, c’est bon ? »

Il semblait être le seul que cette question intéressait et pour tout dire, la jeune femme près de lui mise à part, ça faisait naître un léger agacement chez lui à l’encontre de tous les autres !

Bien sûr elle avait dit que le gros mille-pattes « ressemblait » à ceux qu’elle avait observé sur Athéna… Mais elle semblait assez tranquille pour qu’il ne s’inquiète pas plus n’est-ce pas ? Lui avait quelques regrets de ne l’avoir finalement pas écrasé, même s’il aurait probablement assombris les jolis yeux de la rouquine.

De leur côté les militaires étaient visiblement plus enclin à s’amuser avec une brouette et à rouler des mécaniques devant un tas de cailloux. Seul Silver semblait savoir comme s’y prendre pour casser les pierres sans y mettre une force toute démesurée. La force de l’habitude en temps que garçon de ferme probablement.

Néanmoins chacun reprend ses occupations et, au final, le déblaiement est particulièrement avancé. Inutile de dire en voyant les militaires parfois essoufflés que les civils l’étaient encore plus, eux qui n’étaient en rien habitués à ce genre de manœuvre !

A l’annonce du repas, Camille ne se fait pas prier quoi qu’il ironise pour le Docteur qu’il n’avait pas vraiment quitté depuis sa petite mésaventure :

« Je donnerais cher pour un McDo mais je suppose que c’est pas trop la peine de compter dessus. »

Il rejoint ensuite le groupe de soldat et après une œillade de reproche au Général il conclu :

« Je suis toujours vivant oui, pour peu que ça ait de l’intérêt pour vous. »

Camille était bonne pâte et tout ça… Mais fallait pas abuser non plus ! D’ailleurs il se permettait d’ignorer Silver aussi, ça l’avait rendu boudeur et il l’assumait parfaitement, se trouvant des circonstances atténuantes pour le coup !

Spoiler:

Spoiler:

Le travail acharné et la propension de Silver à ignorer les paroles insignifiantes lancées en sa direction, si ce n’était pour émettre quelques grognements envers un ou deux heureux élus, donnent un moment propice à la réflexion du côté du colonel. Et d’observation. Son regard bicolore avait d’abord soutenu celui d’Hana. À quoi la belle ingénieure pensait-elle donc en le regardant de la sorte ? Le sourire qu’il lui offre est volontairement railleur et très bref, avant qu’il ne se concentre à nouveau sur ses gros cailloux à casser. Ses bras travaillent et si une partie de son cerveau veille à ce qu’il ne se fracasse pas une jambe au passage, l’autre s’applique à lancer de furtifs coups d’œil en direction de Camille Greco, qui se remettait de sa grosse frayeur. Il ne s’attendait pas à ce qu’il soit ignoré de la sorte par tout le monde… peut-être s’en voulait-il un peu.

Il hésite un instant, alors que Thomas Kane va faire joujou avec son bolide comme un gamin de six ans et que l’autre membre de la fratrie comprend enfin qu’il est préférable de ne pas s’attarder à un boulot déjà fait, se rendant utile à une autre tâche sur le chantier de pierres. Peut-être devrait-il aller rejoindre Greco pour s’assurer que tout allait bien, puisque personne n’avait daigné le faire. Mais Derbyshire semblait avoir eu assez de jugeotte pour non seulement s’occuper de l’insecte, mais en plus ne pas le toucher directement… Il était plus utile ici, à fracasser ces rochers. Le général est un de ceux qui se méritent un grognement, peut-être d’approbation parce qu’il est vrai qu’ils avaient besoin de toute l’aide qu’ils pouvaient avoir… et qu’elle n’était pas infinie ici.

De longues heures s’écoulent. Kane appelle l’heure du repos et dans un petit soupir, Silver se redresse, posant sa masse contre le sol, s’appuyant dessus d’une main. Son dos proteste un peu. Il n’avait plus vingt ans…

« Merci, général. Lieutenant. Vous avez bien travaillé. »

Il a un signe de la tête pour chacun d’entre eux. Puis, il en profite pour avoir un peu de temps seul, s’éloignant volontairement des autres pour manger sa ration militaire. Puis se remettre au travail. Ce soir, son dos, ses bras et ses épaules allaient lui rappeler quelle journée il leur avait fait endurer. Mais ces petites déchirures musculaires, il en avait l’habitude. Il appliquerait un peu de baume et demain il repartirait au quart de tour. Pas le temps de repousser ses limites, néanmoins… parce que soudainement, le ciel s’ouvre au-dessus de leurs têtes. Et ils avaient beau être sur une planète étrangère… il était évident qu’ils connaissaient tous ce genre d’averses. Pas de signe avant-coureur, pas de petite bruine pour annoncer le tout… Juste les cieux qui se déversent d’un coup sur leurs têtes. Ça pouvait durer des heures…

« METTEZ DES BÂCHES SUR LE MATÉRIEL, PERSONNE SOUS LA TENTE TANT QUE LE MATÉRIEL N’EST PAS SÉCURISÉ ! », hurle-t-il, essayant de couvrir le bruit de la pluie qui se fracassait sur leur tente de militaire, sur les outils en métal, sur les feuilles autour d’eux… C’en était presque assourdissant, mais d’une façon qui, dans d’autres circonstances, aurait pu être enchanteresse. Il a un regard pour le général Kane, assurant : « Laissez-moi m’occuper du chantier ici. Allez diriger vos hommes. »

Chantier qui ne met pas longtemps à être recouvert, aidé qu’il est malgré tout par un autre soldat. Il donne une tape amicale sur l’épaule du jeune homme… puis finalement, il a un rare sourire. Son regard venait de tomber sur Camille Greco, trempé jusqu’aux os, qui ressemblait à un chiot laissé dans un carton sur le bord de la route. Il s’approche. Une de ses grandes mains atterrit sur l’épaule de Greco et il l’attire un peu vers lui, histoire d’accéder plus facilement à son visage. Il retire quelques mèches trempées de son regard océan, blaguant :

« Si vous n’avez plus rien, vous pouvez rentrer sous la tente, vous savez. Attraper la crève n’aidera personne. Venez. Vous allez me montrer où cette bestiole a atterri… »

Finalement, il avait quand même quelque chose à rattraper. Tout le monde l’avait échappé sur ce coup-là… De toute façon, un violent coup de tonnerre se fait entendre, soulignant brutalement la dangerosité de la météo. De toute évidence, les choses pouvaient vite se gâter sur Phosis…

Résumé:

Installation sur le site Alpha

Zoé rangea son appareil photo dans son sac, en continuant d’observer l’arthropode s’éloigner de leur position. Le linguiste semblait s’inquiéter de ce que cette bête pourrait lui faire. « Je ne peux pas vous assurer qu’elles ne sont pas empoisonnées, nous n’avons pas eu le temps sur la base de commencer à étudier ces spécimens. Mais en comparant avec ce qu’il existe de plus près sur Terre, je peux vous dire que la probabilité qu’elles soient dangereuses est très très faible. Voire nulle. » La jeune femme regarda la main de Camille qui avait servie à se débarrasser du fameux mille-pattes. « De plus votre main ne montre aucune réaction cutanée et il est peu probable qu’il ai eu le temps de vous piquer vu à la vitesse à laquelle il a volé. Mais le plus sûr reste de ne pas toucher les bêtes qu’on ne connait pas. Enfin, quand c’est possible bien sûr …» Forcément c’est plus compliqué quand ce sont elles qui décident de venir au contact des hommes.

Zoé se sentait bien petite face aux militaires qui réussissaient à casser des pierres et à construire intelligemment des brouettes pour faciliter le transport des débris. Elle continua de déblayer les morceaux de bois, se demandant si son travail avait vraiment fait avancer les choses. L’heure du repas arriva. Son coéquipier du jour lui mis l’eau à la bouche en lui parlant de McDo. Zoé regarda aux alentours, désert de toute construction, et répondit en rigolant « Je veux être là le jour où le premier fast-food ouvre sur cette planète. » Ils se joignirent au reste de l’équipe. Il semblait y avoir des groupes qui commençaient à se créer, ou plutôt Camille contre toute le monde. Zoé ne voulait pas prendre parti : elle ne dit pas à Camille que sa réaction face à l’arthropode était peut-être un peu exagérée, et elle n’était d’ailleurs personne pour pouvoir parler de réaction exagérée, et elle ne dit pas aux militaires que sur une planète inconnue le linguiste avait toutes les raisons de s’inquiéter des effets de la faune, en partie parce qu’elle avait trop de considération envers eux pour leur manquer de respect.

Après le repas, pas le meilleur que Zoé ait connu, mais pour autant pas mauvais et désagréable, la jeune femme repris le même emplacement que pendant la matinée. Puis quelques instants plus tard, un orage commença à s’approcher. La première pensée de Zoé fut forcément un flash-back de sa dernière sortie dans la jungle d’Athéna. Etait-ce Zoé qui attirait le mauvais temps ? Le ciel s’assombrissait de plus en plus, la pluie était de plus en plus intense. Le colonel silver donna l’ordre de bâcher le matériel, et demanda en bon sens à ce que personne ne se mette à l’abri tant que le matériel ne l’est pas lui-même. Mais Zoé n’avait pas envie d’être dehors quand les éclairs commenceraient à être proche du campement. Les orages n’étaient pas beaux à voir dans cette galaxie. Peut-être qu’elle exagérait parce qu’elle se souvenait plus des cauchemars qu’elle avait fait suite à sa mission dans la jungle que la mission en elle-même. Mais l’idée d’être trempée, frigorifiée, sans aucune possibilité de rentrer au chaud sur la base la terrifiait. Elle s’adressa à Camille, en ne parlant pas trop fort pour ne pas que les militaires croient qu’elle voulait désobéir aux ordres. « J’espère que le matériel va vite être bâché, je ne suis pas très sereine sous l’orage. » Quand la jeune femme vit des hommes commencer à rentrer sous la tente, elle fit de même sans attendre. Et quand un violent éclair gronda au loin, Zoé sursauta. Elle ne s’y fera donc jamais.

Résumé:

Mission 1

Installation sur le site alpha.

La pluie est un ennemi redoutable ! Je me souviens encore de l'orage subit sur Athéna quand coincé dans cette grotte avec Zoé nous, nous sommes retrouvé éloigné de notre groupe. Nous sommes heureusement rentrer saint et sauf à la base le lendemain, mais le souvenir n'en demeure pas moins désagréable pour autant.
malgré le temps, je désire quand même continuer le travail. Plus vite on aura fini, plus vite on pourra rentrer. La pluie tombe et rend finalement le sol si impraticable que je dois comme les autres arrêter le travail.

Silver hurle de bâcher le matériels et j'en fais de même lorsque je vois les gens rentrer dans la tente. Il me demande ensuite de lui laisser le chantier et je le fais. Inutile d'être deux dehors. Mieux vaut pour moi de calmer les esprits de ceux qui sont déjà rentrer sous la tente. "Je vous laisse gérer cela alors." dis-je simplement à mon second avant de me diriger au pas de course vers la tente.

Une fois à l'intérieur, je regarde autour de moi et je donne mes ordres : "Allumer les lanternes radiantes, il nous faut de la lumière. Il y a également des couvertures de survies dans les deux grands coffres. Si il n'y en a pas assez pour tous, priorité aux civils ! Hana je te laisse en faire la distribution." Puis je reprends : "Nous sommes à l'abris. Le matériel a été sécurisé et nous sommes nous aussi en sécurité. Restez calme et attendons que l'orage s'arrête." L'orage ne semble pas vouloir s'arrêter. Bon sang ! Les météorologues nous avez pourtant dit que la pluie ne serait pas avant deux jours ! Nous aurions du avoir le temps de monter le gros du campement avant cela ! Je soupire en colère de me retrouver dans cette situation. Je dois néanmoins me reprendre. Les gens semblent inquiet et l'inquiétude cause des tensions...

Zoé est là, elle ne semble pas rassurée et je m'approche d'elle. "Docteur Derbyshire. Je suppose que ça ne vous rappelle pas de bon souvenirs ? Mais cette fois on est pas seuls en pleine jungle. La situation est donc meilleure que la dernière fois." Puis je lui souris en lui tendant la couverture de survie qu'un soldat me donne. "Mettez ça sur vos épaules. Ce n'est pas le moment de prendre froid."

Camille rejoint lui aussi la tente et je lui souris comme pour m'excuser de ne pas avoir fait preuve de plus d'empathie à son égard tout à l'heure.

(c) princessecapricieuse

Actions:

La bonne nouvelle était d’abord venue de Zoé… Et Camille avait eu pour elle un regard chargé de reconnaissance tout en se frottant nerveusement la main à l’évocation d’une quelconque réaction cutanée qu’il n’avait pas eu. Juste ça, ces quelques mots, avaient réussi à le détendre un peu. Et à vrai dire, c’était l’unique considération dont il avait besoin pour dédramatiser de lui-même la situation.

Quant à Thomas, qui pensait visiblement qu’il était nécessaire de railler sa mésaventure en butant sur le mot « insecte », il n’avait visiblement pas compris le problème.

« Le Colonel Silver m’a envoyé mourir. Clairement je n’attendais pas que le Général en fasse de même, si ça peut vous rassurer. Un simple « est-ce que ça va ? » aurait changé toute la donne du problème. »

Dans sa direction ou dans celle du Docteur Derbyshire puisqu’elle était encore plus à même que lui de répondre à cette question. Quelque part, Camille était un peu effaré de constater que Zoé mise à part, tout le monde semblait avoir oublié le concept d’empathie sociale. Et ça ne faisait que six mois qu’ils étaient là. C’était un peu inquiétant à son avis.

Mais l’eau se met à tomber. Elle ne le fait pas doucement, même pas au début. Pourtant après quelques minutes on dirait qu’il pleut plus fort encore. C’est un rideau de pluie presque opaque qui les inonde, comme une mousson, et sous les ordres de Silver et du Général, tout le monde se met à courir en ignorant la fatigue pour mettre le matériel à l’abri. Camille n’a pas osé bouger, près de la tente. « On ne rentre pas tant que tout n’est pas bâché », c’était la consigne non ?

Il voit Thomas se casser la gueule et élevant la voix, il ironise un peu :

« Est-ce que ça va ? »

La réponse l’intéressait sincèrement… Mais c’est surtout que l’ironie de la situation ne lui échappait guère, lui qui venait d’expliquer quelques minutes plus tôt tout l’intérêt de cette question au Capitaine.

Et puis Julian arrive à sa hauteur et Camille lui signale :

« Vous avez dit qu’on ne pouvait pas. J’ai eu assez d’une engueulade pour aujourd’hui je crois. »

Il pouvait en supporter bien davantage mais s’il pouvait se l’éviter hein… ! Et puis finalement, il ressent une forme de gratitude alors que Silver souhaite profiter du temps accorder à ne pas pouvoir bouger pour s’enquérir de sa frayeur.

« Ce n’est rien. Le Dr Derbyshire semble très confiante à ce sujet. »

Il espérait juste qu’elle l’était à raison quoi ! D’ailleurs elle revient à leur hauteur, un peu dans le même cas que lui, n’ayant pas osé !

« Entrons, on est tous les trois détrempés. »

Zoé et lui donnaient un peu l’impression de chats abandonnés sous la pluie avec le pelage hirsute. Julian avait l’avantage d’avoir encore l’air d’un gros chien mouillé prêt à bondir. Camille rend son sourire au Général en entrant finalement sous la tente avec Julian… Mais c’était rendu plus facile grâce à Zoé, à Julian et, à sa façon, à Thomas. Il n’était pas rancunier par nature.

Et revenant à ses deux compagnons, désignant la jeune femme à côté de lui, Camille montre sa main au militaire.

« Le docteur à dit que si j’avais eu une réaction cutanée, on aurait eu un peu plus à s’inquiéter. Mais il n’y a rien, vous voyez ? »

D’ailleurs, tout de même :

« Merci à vous deux. »

Ça faisait du bien, un peu de chaleur humaine !

Spoiler: