Zoé Derbyshire

Zoé Derbyshire est de nationalité Française mais possède des origines Australiennes du côté de son père. Elle est née dans une famille aisée dans le sud-est de la France, son frère aîné Thomas avait alors 4 ans. Leur père était pompier et leur mère médecin urgentiste.

Zoé, aidée par ses parents, a toujours bien travaillé à l’école. Elle souhaitait entrer en faculté de médecine dans l’espoir de devenir chirurgienne. Après l’obtention de son baccalauréat scientifique elle consacra donc une année de sa vie au concours de médecine. Cependant, un événement tragique bouleversa ses plans. La mère de Zoé fut diagnostiquée d’un cancer du pancréas après s’être plainte de douleurs abdominales chroniques, de pertes d’appétit et de vomissements répétés. Le stade de la maladie étant trop avancé pour permettre une opération, la chimio-radiothérapie était la seule option possible pour améliorer la condition de la patiente et espérer augmenter son espérance de vie. Elle était très entourée par sa famille qui lui donnait la force de se battre. Après cinq mois de combat, le cancer emporta la mère de Zoé. La jeune femme n’eut pas assez de volonté et de courage pour s’occuper à la fois de sa mère et de son concours. Elle n’eut pas le courage non plus d’avouer à sa mère qu’elle mettait ce dernier de côté, la réussite de Zoé était tellement importante pour sa mère. Le concours fut donc autant un échec que le combat contre le cancer. Ce fut une année marquée par la défaite.

Zoé n’eut pas l’audace de retenter sa première année de médecine. Si elle avait échoué une fois, peut-être était-ce un signe qu’elle n’était pas faite pour cela, malgré ce que pensait sa mère. Zoé se rendit compte que ce qu’elle appréciait apprendre, c’était la biologie, même non médicale. Elle s’inscrivit donc finalement à la faculté de biologie. Elle y passa ses meilleures années, y rencontra sa meilleure amie et passa ses examens haut la main. Après sa licence, elle fit son master en biologie animale. Malgré le fait qu’elle était attirée par de nombreux domaines comme la génétique, la tératologie, l’endocrinologie ou encore l’immunologie, elle se spécialisa en éthologie. Elle fit sa thèse sur l’effet de l’apprivoisement et de la domestication sur le comportement animal au sein des mammifères carnivores. Son père et son frère y assistèrent, il ne manquait plus que sa mère pour que ce moment soit le plus beau de sa vie. Une fois le titre de docteur en poche, Zoé partit travailler en Afrique du sud. Elle faisait de la recherche sur l’influence de l’homme sur les populations animales locales et participait activement aux campagnes de protection de la faune sauvage. Elle intervenait notamment dans les écoles pour parler de braconnage. Elle garda toujours le contact avec son père, son frère et sa meilleure amie rencontrée à la faculté malgré la distance.

Aimant les voyages, et ayant envie de changer d’environnement après cinq ans de services en Afrique, Zoé postula pour un poste qui se promettait exotique et riche en découvertes. Il n’y avait cependant que très peu d’informations. Le jour de l’entretien ses espoirs diminuaient quand elle voyait le nombre de personnes venues postuler pour la même annonce. Mais un jour, alors qu’elle n’y croyait plus elle reçut un mail lui annonçant qu’elle était retenue. Elle partit donc pour l’Amérique, où elle devait être briefée sur la véritable nature de ce poste. Après avoir signé de nombreux contrats de non divulgation elle sut enfin sur quoi porterait son travail : l’étude de la faune sauvage dans une galaxie lointaine, pour un projet nommé « projet Aurora » lui-même relié au projet « porte des étoiles ». Elle s’attendait à tout sauf à cela. Mais il fallait dire que cela était tellement excitant qu’elle ne regrettait en rien son engagement. Il fut assuré que des voyages seraient possibles entre cette galaxie et la Terre, donc qu’elle pourrait ponctuellement voir ses proches. Il allait cependant falloir qu’elle trouve une excuse au fait qu’elle ne pourra pas les appeler régulièrement. Elle était sûr que s’ils savaient quel allait être son travail, ils lui donneraient tout leur soutien.

Zoé dit donc à ses proches qu’elle partait pour une région d’Afrique où elle ne pourrait pas les contacter par manque de réseau et de services locaux. Ils firent ensembles une soirée d’adieu, même si Zoé avait promis de venir les voir autant que possible ou au moins leur faire parvenir des nouvelles tous les deux mois.

Cependant rien ne se passa comme prévu à l’arrivée de l’équipe d’expédition dans leur nouvelle galaxie. Ils étaient maintenant coupés de leur monde natal et la jeune femme n’était pas préparée, malgré la connaissance des risques, à cette éventualité. Etre coupée définitivement de sa famille l’angoisse. Elle se questionne de plus en plus sur sa présence dans cette expédition, des personnes psychologiquement plus fortes auraient été plus adaptées. Mais il n’y a aujourd’hui plus de retour en arrière possible. Heureusement, son travail est passionnant et l’aide à tenir jour après jour.