La rencontre ( San & Alton)

Voilà maintenant un moment que je vis ici en compagnie de ces humains venant de la terre. La vie n'y est pas désagréable. J'ai à manger, à boire, mes propres quartiers, l'accès à toutes les commodités sanitaires, j'ai même eu plusieurs tenues afin de me vêtir. Je suis libre d'aller où je veux, et d'utiliser leurs appareils pour alimenter mon esprit en demande de connaissances. Mon apprentissage de leur langue prenait un peu plus de temps vu leur complexité de ce langage. Mais grâce à mon médaillon, les interactions étaient possibles. J'avais autorisé les scientifiques à examiner mon traducteur sous ma surveillance, il ne faudrait pas qu'ils le cassent, dans le but de montrer ma bonne foi et peu à peu mes réticences et ma méfiance envers ce peuple diminué.

De leur côté, les humains étaient moins enclins à me faire confiance, j'avais le droit à une escorte militaire dans tous mes déplacements. Un soldat se poste devant mes quartiers jour et nuit. Mais je faisais bonne mine, pour preuve tous les matins avec le capitaine Thomas Kane ont cours dans les couloirs de la structure. Mais je pense qu'il le fait aussi à la surface.

La surface justement. Depuis mon arrivée, j'ai pu y aller qu'une seule fois. Lors de ma discussion avec le général Kane, juste après ma sortie de l'infirmerie. Je pense que voulant me garder à l'œil, il était plus facile dans la base. Mais ce qui me déplais, c'est que tout le monde peut aller dehors sauf moi. Et ce matin, j'irai voir le chef pour me plaindre… Mais j'avais un message, avec une escorte militaire, je peux aller à la surface, je me demande si ces humains ne lisent pas dans les pensées.

Donc vêtu de mes vêtements d'explorateur, je pouvais enfin revoir la lumière du jour. Je portais des rangers noirs. Un pantalon sombre dans un tissu de mon monde, idem pour le tee-shirt et un long manteau noir. Je mets mon médaillon sous mon vêtement, tout contre ma peau. Et me voilà prêt à découvrir les environs.

Je n'avais nullement l'intention de semer mon escorte. Pourtant, c'est ce qui arrive, quand suite à une chute, je dévale une pente en roulé-boulé. Et perd connaissance. Je finis par revenir et ouvre les yeux. Au-dessus de moi, un homme à la peau sombre m'observe.

Depuis l'arrivée de ces hommes sortis du cercle des anciens, j'ai modifié mes habitudes. Non, je ne passe pas moins de temps dans la forêt qu'avant. Seulement, j'ai modifié mon terrain de jeu, passant plus de temps à patrouiller du coté de l'ancienne cité, là où ils se sont installés, et un peu moins à traquer le gibier me permettant de faire vivre ma famille. Si je les néglige en agissant ainsi? Si mon fils ne possède guère de talent particulier pour la chasse, il est fort capable de ramener ce que je ne ramène pas.

Je les ai aperçus, parfois. Dissimulé dans les hauteurs des arbres pendant qu'ils marchaient en bande serrée sur le sol si périlleux de la forêt, là où tant de prédateurs n'attendent que de faire leur repas de créatures telles que nous. Les armes qu'ils portent à l'épaule? Moi je m'en méfie. Les lézards géants, je suis moins convaincu. Enfin, ils découvriront ce qu'il en est le moment venu.

Aujourd'hui, ce n'est pas le hasard qui me mène à les croiser. Plutôt le bruit d'un corps trainé à pleine vitesse au milieu des feuilles mortes. Une méprise que je comprends en arrivant sur les lieux, échappant à la vue d'une troupe à la recherche de quelque chose avant de descendre au sol une fois qu'ils sont passés, trouvant rapidement la piste qu'ils n'ont pas su suivre, eux qui n'ont jamais du se retrouver seuls en forêt.

Je dévale la pente, utilisant ma lance double pour me retenir aux bons endroits pour ne pas finir cul par dessus tête en bas du ravin. Arrivé en bas, j'y découvre le corps d'un homme, certainement de leur bande, vu son style vestimentaire. Repliant ma lance en un bâton de taille plus réduite, je m'agenouille au sol à coté de lui pour placer deux doigts contre sa carotide. Bon, il est vivant, ça fait un bucher de moins à prévoir.

Je m'apprête à repartir comme je suis venu quand un regard sur lui me fait prendre conscience que ce n'est qu'un gosse, et que si un chat sauvage ou un lézard le trouve avant le reste de son équipe, il ne fera pas de vieux os. Je m'attarde donc à faire le guet à coté de lui, espérant que les siens se rapprochent suffisamment pour attirer leur attention avant de filer. Sauf qu'il a le bon gout de reprendre conscience avant...

"Quand on ne sait pas mettre un pied devant l'autre on ne s'aventure pas en forêt. Estime toi heureux que ce soit moi qui t'ai trouvé et pas un dent de sabre."

Je regarde l'homme à la peau noire tout en prenant une position assise. Il n'est pas la première personne noire que je vois, il émane de lui, une assurance, une force qui lui confère un certain charisme. Ses paroles confirment mon point de vue sur lui.

Par chance je comprends ses paroles qui me vexent un peu. Je commence seulement à me familiariser à langue de ceux venus de loin, je réponds malgré tout de façon maladroite:

" Je sais mettre pied. Moi sais marcher"

Je ne maîtrise pas encore l'art de la parole, mais ce que je dis est compréhensible. L'homme à beau être plus grand et plus musclé que moi, je n'est pas peur de lui. D'ailleurs je ne ressens aucun danger venant de lui. Il n'a pas eu de parole méchante ni de geste menaçant. Sauf qu’une partie de ses phrases reste un mystère, je l'interroge:

" Dent de sabre ?"

Je n'avais aucune idée de ce dont il me parlait, mais ça n'a pas l'air top de rencontrer ce " dent de sabre".  Un guerrier ennemi dangereux, un vieux chaman fou qui jette des sorts à tout va ? Le mot " Dent", phonétiquement parlant, ne m'est pas inconnu. Mais je ne serais pas en donner une définition, mais alors "sabre" flou total.

Ce qui est surprenant c'est que mon médaillon n'est pas fait une traduction de ce terme, j'avance vers l'homme:

" Och quoi desse ol saber"
" C'est quoi  dent de sabre?"

Le stress me fit reprendre ma langue maternelle que mon médaillon traduit en simultané. Même si je ne sais pas de quoi il s'agit, bizarrement je n’ai pas envie de le découvrir. Je mettais remis sur mes pieds, mais j'étais loin d'être au top, j'avais l'impression que tout tourne autour de moi, comme quand on se relève trop vite, mais ça ne passe. Qui plus est je découvris de multiples écorchures, et une vilaine entaille au front qui saigne un peu.

Il reste à espérer que " Dent de sabre", ne soit pas attirée par l'odeur du sang et qu’il ne soit pas dans les parages. Il faut prévenir mon escorte du danger qui les guette. Je vais avoir besoin de l'homme à la peau noire

Il sait peut-être marcher mais il ne sait de toute évidence pas parler. D'accord, Alton, si c'était toi qui devait parler la langue de ces étrangers, tu serais bien en peine d'y parvenir. Ok, je sens qu'élever six enfants risque d'être un gros avantage dans la communication. Vous ne pouvez pas imaginer les noms que les petits donnent à certaines choses dont les noms nous paraissent pourtant des plus simples. Alors, comprendre une phrase en utilisant deux des six mots qui la composent, c'est un sport auquel je me débrouille plutôt pas mal.

Je lui tend une main pour l'aider à se relever, utilisant l'autre - quoique encombrée par le bâton que je ne lacherai pas - pour le stabiliser et lui éviter de me tomber dessus. Une fois cela fait, il s'interroge sur les dents de sabre, et je soupire devant l'inconscience de cette population, qui se promène dans une forêt inconnue sans même prendre connaissance des dangers qui s'y trouvent.

Il ne semble guère armé de patience, alors qu'ayant à peine réfléchi à la description à faire de ces monstres, il me repose la question, cette fois avec une maitrise apparemment plus convaincante de la langue. Une adaptation rapide ou il bénéficie d'un peu d'aide d'un quelconque de leurs appareils? J'opte pour la seconde option.

"Les dents de sabre? Pries pour ne pas les croiser."

Ou ne pas les attirer. J'attends qu'il ai fini son check-up personnel pour m'intéresser à la plaie qu'il s'est faite au front. Je fouille dans ma sacoche d'une main, sans le lâcher du regard, jusqu'à ce que mes doigts rencontre ce que j'escomptais qu'ils rencontrent. J'ai eu la mauvais gout d'épouser une guérisseuse, alors, ça serait un comble que je sois démuni face à une blessure.

J'écrase quelques feuilles sous mes doigts avant de les glisser dans ma bouche, solution de facilité pour qui n'a pas un mortier, un pilon et un peu d'eau sous la main. Après quelques instants, je retire la mixture obtenue de ma bouche, ne réfléchissant pas davantage avant de faire un geste vers lui pour l'appliquer sur sa plaie. Un peu brusque? J'ai surtout l'habitude des gosses qui esquivent les soins.

Je suis rapide et effectue un bond en arrière. Il est hors de question que cet homme me touche, avec cette chose ou mixture dégoûtante :

« Telo méer tonies piti avor cesis tucse »
« Tu ne me touches pas avec ce truc. »

Il venait d'écraser des feuilles entre ses doigts, mettre le tout dans sa bouche afin d'en faire une sorte de pâte. Dans quel but, je l'ignore. Mais ce que je sais, c'est qu'il voulait m'en mettre. J'étais conscient de ma coupure au front, je sentais bien la douleur qu'elle me faisait. Est-ce un onguent ou un truc dans ce genre pour se soigner ? Peut-être, mais il utilise cette technique avec qui il veut, mais pas moi. Mais quoi qu’il en soit, il ne m’a toujours pas répondu à la question qui pour moi est des plus importantes :

« Péro refos télo ol méer diris cesis qu’eg Dent de Sabre. Och queche oha pirsi, oha yogane, oha fleros, oha pova macgi, oha sotia ? Sat céti chaze estis auque dangue téo télo olo diris, lose fotos ragne méer nasé etes olo previno etes sonéa jy neko sionak autine chansone, aido méer»
« Pourquoi refuses-tu, de me dire ce qu’est dent de sabre. C’est quoi une personne, un animal, une fleure, un pouvoir magique, un sort ? Si cette chose est aussi dangereuse que tu le dis, il faut retrouver mes amis et les prévenir et seul je n’ai aucune chance, aide moi »

Je le fixe du regard espérant enfin de savoir ce qu’est cette chose qui lui inspire crainte et peur, une telle peur qu’il me dit de prier pour ne pas le croiser. J’avoue que ça m’énerve qui ne me répond pas directement. Mais là il, je ne lâcherais pas avant d’avoir ma réponse, et rapidement, car d'un, je ne suis pas patient, et de deux, ma blessure au front, commence à vraiment e faire mal. Je suis déterminé à savoir tout sur tout, j’ai fait un long voyage pour arriver cette planète, j’ai enfin l’autorisation de me balader, je suis en droit de savoir ce que e risque. Alors que j’attendais une réponse de sa part, quelques choses firent bouger les feuillages devant nous, quelques choses et en approche, dans quelques secondes ce qui est derrière ce rideau de feuilles sera sur nous.…

Il se recule d'un bond, échappant à ma tentative de soin plus vite que certaines de mes filles en sont capables. Méfiant, je peux le comprendre, mais s'il ne fait rien pour sa plaie, il court à l'infection. Et c'plus facile d'amputer un doigt ou un pied infecté qu'une tête... parait qu'on en a besoin.

"On croirait entendre mes cadettes. Et elles ont quatre ans. Donc, soit tu me laisse te soigner, soit tu laisses ta plaie s'infecter et je peux te promettre qu'une infection, ça fait un mal de chien."

Si je parle en connaissance de cause? J'ai eu maille à partir avec mon épouse à ce sujet au début de notre relation. Faut dire ce qui est, je trouvais sa passion pour les herbes médicinales des plus fantaisistes. Puis j'ai croisé cet auroch qui m'a déchiré l'épaule d'un coup de corne. Une plaie que j'ai bandé très sommairement pour ne pas me trouver à bout de sang avant de reprendre ma route. Si j'en garde la cicatrice aujourd'hui, c'est que j'ai bien pleuré ma race quand la plaie s'est infectée, et sans les talents de guérisseuse de ma chère et tendre, j'y aurais sans doute perdu le bras.

"Un dent de sabre, c'est un prédateur. Rapide, efficace, sans pitié. Un fauve avec des canines disproportionnées qui n'auraient aucune difficulté à nous briser le crane."

Il me demande de l'aider après avoir refusé mon aide pour soigner sa plaie? Faudrait peut-être qu'il se décide. Je tends de nouveau la main vers lui, cette fois-ci lui proposant plutôt que lui imposant mon remède.

"J'accepte de te guider sur tes deux jambes. Si je dois trainer ton cadavre, dis toi que tu servira de gouter aux fauves."

Tout juste ai-je le temps de savoir s'il finit par écouter mes bonnes paroles ou non que mes sens m'indiquent bientôt la présence d'un intrus à proximité. Mon bâton quitte sa place dans mon dos et se déploie d'un geste de ma main, dévoilant les deux lames affutées qui se trouvent à chacune de ses extrémités. Près au combat? Toujours, au grand dam de ma compagne.

Il me parle de ce que je pense être ses enfant, il me compare à des enfants de quatre ans terrien, de ce que je sais, c'est pas flatteur. Mais je m'en moque, je ne suis plus enfant et depuis longtemps. Il parle du potentielle infection qui fait un ml de chien, je suis pas sûr de vouloir ressentir ça. Avoir mal je connais je ne suis pas immunisé, donc peut être devrais je accepter.

Il finit par se décider à  me dire ce que c'est qu'un dent de sabre, ce qui laisse un peu perplexe, qui me fit dire dans sa langue, faisant un effort pour sortir des mots compréhensible:

" Hum, pas bon, mauvais ça"

Cette fois il me propose son remède a base de feuille et de salive, il me l'impose pas, bonne chose, donc c''est docilement que je me laisse faire, sans pour autant ne pas faire une grimace, plus pour la forme que par autre. Bon il accepte de me guider seulement si je marche, il ne veut pas traîner mon cadavre, me disant que je servirais de gouter à ce fauves. Je ne sais si il se croit drôle ou pas, mais perso je trouve pas ça amusant, j'allais lui dire un tuc, quand le feuillage derrière lui se met à bouger, quelques chose est en approche.

Son bâton de précédemment dans son dos du taille normale, rejoint sa main dans une taille bien plus grande, il se déploie, me laissant admiratif, je veux le même. Et je vois deux l'âme tranchante à chaque bout, là c'est clair il faut le même, si on survie à ce qui approche faudra qu'il me dise où il l'a eu. Il se mais en position de combat, tandis que moi je recule. Je me retrouve stoppé par un immense arbre au branche trop haute pour que je puisse grimper, je sens tout mon corps trembler:

" Pas bon, pas bon"

Je répète en boucle ses deux mots. Comme une sorte de mentra je tombe à genou et serre mon médaillon. et récite un texte, une devise très ancienne de mon peuple obtenue par un autre peuple d'une lointaine galaxie

"Trois choses ne peuvent pas être cachées très longtemps : "Le Soleil. La Lune. La Vérité.""

Alors l'horrible animale sort des fourrés, une énorme lézard au yeux reptilien, son iris réduit à une fente. Il pose son regard sur mon nouvel, puis sur moi, je semble bien plus apetissant, sa langue fourchue sifflant dans l'air. Une odeur pestilentiel envahit l'air, cette bestiole sent vraiment mauvais et avance vers moi, je vois presque sourire. J'ai l'impression qu'il sent a peur. Mais je reporte tout mes espoir de survie sur mon compagnon donc je connais toujours pas le nom

Je suis enfin parvenu à lui faire accepter mon remède. A moins que ce ne soit enfin lui qui ai accepté de le prendre. L'un dans l'autre, si ce n'est pas un soin radical, c'est au moins une solution temporaire qui lui évitera de s'infecter le temps qu'il ne reçoive les soins d'un vrai médecin.

Le répit est cependant de très courte durée car déjà s'avance vers nous l'un de ces lézards prédateurs qui font que mon peuple préfère vivre dans les hauteurs qu'à même le sol. Ma lance pointée vers sa tête, je me place entre le jeune homme et lui, me rendant vite compte que celui-là ne fait pas partie des guerriers de son peuple.

"Fais ce que tu veux, mais s'il te plait, ne fuis pas. Tu lancerais la chasse."

Je ne suis pas sans savoir que celui-là n'est qu'un rabatteur. Il n'est pas assez gros pour chasser seul, et j'imagine assez bien que le reste de la portée attend plus loin qu'il ne ramène le repas vers eux.

Je fais tourner ma lance entre mes doigts avant de viser l’œil de la créature, qui se rebiffe, faisant claquer ses dents près de ma lame.

"Allé viens-y. Casse-toi y les dents."

J'envoie de nouveau ma lame en avant, avant de sauter pour éviter un coup de queue qui m'aurait surement mis à terre. La gueule claque de nouveau et je parviens à ficher l'une des pointes de mon arme dans le palais du lézard. La créature tournant en rond sous la douleur m'enlève de sol, m'arrachant mon arme tout en m'envoyant voler contre l'arbre le plus proche. S'il parvient à m'arracher un cri? Disons un grognement, parce que soyons honnête, je vais avoir un sacré hématome au réveil demain.

Je me relève au moment où, à force de secouer la tête en tous sens, le lézard parvient à se débarrasser de la lance, l'envoyant voler de l'autre coté, près du jeune étranger. Je change de méthode, comptant sur le jeune homme pour au moins renvoyer la lance de mon coté à défaut de s'en prendre lui-même à l'animal. Aussi, je m'accroche à une branche épaisse au dessus de ma tête pour grimper dans l'arbre derrière moi, me mettant juste à hauteur pour éviter les crocs du lézard appuyé contre l'arbre sur ses pattes arrières.

"Si tu veux te rendre utile, surtout, n'hésites pas. Je ne le garderai pas occupé deux heures."

Mon nouvel ami se place entre moi et l’horrible monstre. Ne pas fuir, j’en suis bien incapable, même si  je le voulais, je crois bien que mes jambe n’obéiraient pas. Pour un peu j’entends mes genoux s’entrechoquer.  Mon compagnon, fait tourner sa lance et vise l’œil du lézard, je ne vais pas plaindre l’animal. Ce dernier ne se laisse pas démonter  et fait claquer ses dents, ses son et l’un des pires qui me fut donner d’entendre. La lame de lance est prête des dents de la bête. L’homme lui parle et semble le provoquer, j’entrevois là un espoir de m’en sortir vivant.

L’homme saute, fonce, je reconnais la un guerrier, il connait l’animal et les tactique de ce dernier, mais il semble ne pas avoir peur. J’avoue que ça force l’admiration. Il embroche le palais de la bêtes qui se tortille de douleurs, mais loin d’être morte. Mais la tête arrive à le faire volé contre un arbre, et il en perd son arme. La bête se débat avec l’arme dans sa gueule, et tout d’un coup cette dernière tombe à porter de main. Mais terrifier par la bête je  ne bouge pas. L’homme grimpe en hauteur et l’animal appuyé contre le tronc essaye de le croquer. Il me crie de faire quelques chose, oui met quoi.

Je rassemble mon courage, et m’empare du bâton. Dois-je la faire parvenir au guerrier ou décider de lui montrer que je suis un homme. En analysant la situation, la première option est risqué, il se peut qu’il ne puisse la rattrapé et qu’elle tape dans une branche ou je ne sais quoi, j’opte pour la solution, j’affronte la bête :

«  Hey  l’affinos vénios josque oha potoa avor méer »
« Hey l’affreux viens jouer un peu avec moi »

Je fixe mon regard sur lui qui vient de me capter, n’est ce pas une erreur au final, il laisse tranquille l’autre homme, et avance vers moi. Je déglutis et avale ma salive, avec un cri de dément je cour vers la bête :

« Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa »
« Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa »

Même l’animal semble surpris et stop. Faisant tournoyer l’arme au dessus de ma tête. Puis a quelques centimètre de lui je bondis et lui plante la lame de larme dans le crane de l’animal, que je ne lâche qui pour effet de me stopper en plein me retrouvant sur la créature, d’un coup j’enfonce le bâton dans la créature, je sens se répercuter dans tout mon corps, la sensation de l’âme contre l’os crânien. D’un coup je retire l’arme et la lance  l’homme. Lentement l’animal s écroule au sol, son sang colorant la clairière sous lui, il rend son dernier souffle.  Ce dernier ferme les yeux et meurt. Je ne suis pas peu fière, ais l’homme ne semble pas si content que moi, posant ma main sur mon torse :

« San méer néma etris San Eroc ona teco ? »
« San mon nom est  San Eroc et toi ? »

Je lui souris et attend qu’il me donne son nom ainsi que de partir à la recherche de mon escorte.